Kassataya - Le Ramadan est un mois de pardon de piété et de partage. Et dans ce mois béni une enseignante dans la capitale a failli être violée par trois agresseurs dans ce quartier Dar El Beida d’El Mina.
Elle a été secourue par des passagers dans une voiture qui passait. Une fois rentrée chez elle, son mari a porté plainte au commissariat de police du quartier mais sans suspect arrêté jusqu’ici.
Il s’agit d’un fait divers à Nouakchott apparemment banal qui ne laisse pas indifférent les observateurs qui pointent des agressions malheureusement très fréquentes voire pire avec des meurtres de femmes ou d’hommes ou de jeunes filles dans ces quartiers populaires de Nouakchott même dans les quartiers les plus huppés.
Cette agression dans un contexte de Ramadan relance la recrudescence de l’insécurité dans une capitale qui commence à abriter beaucoup d’étrangers en quête d’emplois ou de transit avant de prendre le chemin de l’immigration clandestine vers l’Europe.
Mais il n’y a pas que les étrangers qui sont pointés du doigt. Il y a surtout ces récidivistes sortis fraîchement des prisons qui recommencent leurs sales besognes. L’exemple d’un cadavre retrouvé il y a deux mois près de l’ancienne centrale électrique chinoise est significatif à cet égard.
Parmi les présumés criminels contre ce gardien étranger figurent deux récidivistes. La peur commence à gagner les foyers avec des criminels qui se baladent partout et qui font le cauchemar des propriétaires de boutiques et de magasins et des enseignantes d’El Mina.
C’est la police qui est interpellée pour arrêter ces voyous et criminels au lieu que leurs commissariats ne servent de mouroir à ciel ouvert de paisibles citoyens.
Cherif Kane